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Extrême prématurité : prise en charge périnatale, devenir néonatal et à l’âge de deux ans. Étude rétrospective descriptive réalisée au CHU de Grenoble entre 2000 et 2004.

2007
Santé
Auteurs Physiques
  • GRANDVUILLEMIN (Isabelle)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de Grenoble
Résumé
Malgré une augmentation du taux de survie, le taux de séquelles plus ou moins sévères augmente quand l’âge gestationnel diminue. Les résultats semblent similaires aux données de la littérature: le taux de survie de ces enfants augmente proportionnellement à l’âge gestationnel, il dépasse 50% à 25 SA pour atteindre 70% à 27 SA. L’hémorragie cérébrale reste la cause principale des décès, surtout aux limites de viabilité. En terme de morbidité, la dysplasie broncho-pulmonaire est très fréquente et les pathologies de la substance blanche telle que la leucomalacie périventriculaire touchent 5% des enfants survivants. Le suivi à deux ans montre que 80% des enfants ont un développement moteur normal. Le nombre croissant de perdus de vue et l’apparition tardive des troubles cognitifs et comportementaux, mettent en évidence la nécessité d’un suivi prolongé de ces enfants. Face au risque de séquelles lourdes et irréversibles responsables de handicap sévère, une réflexion éthique sur le sens et la pertinence de la prise en charge active et de la poursuite ou non des soins se pose aux équipes soignantes. Cette réflexion doit débuter si possible en anténatal en collaboration étroite avec l’équipe obstétricale. Il semble important que ces décisions soient prises au cas par cas en prenant en compte l’opinion des parents.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (89p.) – Lieu de consultation : BUGrenoble

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


Pour compléter ces informations, n'hésitez pas à interroger également la partie Indicateurs et Répertoires