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Description et mesures de gestion des cas d’infections invasives à streptocoque A depuis 2015 et pendant l’alerte nationale 2022-2023, Auvergne-Rhône-Alpes.
2024
Santé
Auteurs Physiques
- BOUDALAA (Z.)
- MARIE (C.)
- MOREL (B.)
- RONNAUX-BARON (A.-S.)
- SERANGE (E.)
- WOLSKA (M.)
Organismes Producteurs
- Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes (ARS Auvergne-Rhône-Alpes)
Résumé
Introduction – Devant la recrudescence, fin 2022, des cas d’infections invasives à streptocoque A (IISGA), les professionnels de santé ont été incités à déclarer aux autorités sanitaires tous les cas d’IISGA hospitalisés.
L’objectif est de décrire les cas d’IISGA signalés en Auvergne-Rhône-Alpes (ARA) depuis 2015 et les mesures de gestion des cas, avec un focus sur la période fin 2022-début 2023.
Matériels et méthodes – Une enquête descriptive rétrospective a été réalisée à partir des signalements d’IISGA à l’Agence régionale de santé (ARS) ARA sur deux périodes : « avant l’alerte » (du 1er janvier 2015 au 5 décembre 2022) et «pendant l’alerte » (du 6 décembre 2022 au 2 mars 2023). Les cas confirmés et probables étaient définis d’après l’avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France de 2005.
Résultats – Au total, 181 cas d’IISGA ont été signalés dont 66% pendant les trois mois de l’alerte. Des différences significatives ont été observées pendant l’alerte (par rapport à avant) : déclarants variés (vs hygiénistes
majoritairement), délai de signalement réduit (4,8 jours vs 7,2 jours), formes pleuropulmonaires plus fréquentes (vs infections gynéco-obstétricales), recommandations d’antibioprophylaxie (plus fréquentes pour les contacts
du même foyer et moins fréquentes pour les contacts hors foyer).
Conclusion – L’alerte 2022 a sensibilisé les professionnels aux signalements précoces des cas d’IISGA permettant la mise en place rapide des mesures de gestion. Ce travail souligne le rôle des ARS dans la mise en place
et la coordination des mesures de santé publique. Bien que les signalements d’IISGA ne soient pas obligatoires en France, les efforts de signalements précoces doivent se poursuivre, afin de mettre en place les mesures
adaptées en particulier dans des collectivités et/ou autour de cas groupés.
L’objectif est de décrire les cas d’IISGA signalés en Auvergne-Rhône-Alpes (ARA) depuis 2015 et les mesures de gestion des cas, avec un focus sur la période fin 2022-début 2023.
Matériels et méthodes – Une enquête descriptive rétrospective a été réalisée à partir des signalements d’IISGA à l’Agence régionale de santé (ARS) ARA sur deux périodes : « avant l’alerte » (du 1er janvier 2015 au 5 décembre 2022) et «pendant l’alerte » (du 6 décembre 2022 au 2 mars 2023). Les cas confirmés et probables étaient définis d’après l’avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France de 2005.
Résultats – Au total, 181 cas d’IISGA ont été signalés dont 66% pendant les trois mois de l’alerte. Des différences significatives ont été observées pendant l’alerte (par rapport à avant) : déclarants variés (vs hygiénistes
majoritairement), délai de signalement réduit (4,8 jours vs 7,2 jours), formes pleuropulmonaires plus fréquentes (vs infections gynéco-obstétricales), recommandations d’antibioprophylaxie (plus fréquentes pour les contacts
du même foyer et moins fréquentes pour les contacts hors foyer).
Conclusion – L’alerte 2022 a sensibilisé les professionnels aux signalements précoces des cas d’IISGA permettant la mise en place rapide des mesures de gestion. Ce travail souligne le rôle des ARS dans la mise en place
et la coordination des mesures de santé publique. Bien que les signalements d’IISGA ne soient pas obligatoires en France, les efforts de signalements précoces doivent se poursuivre, afin de mettre en place les mesures
adaptées en particulier dans des collectivités et/ou autour de cas groupés.