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Vision des femmes sur la contraception définitive féminine.

2016
Santé
Auteurs Physiques
  • PLACE EPINAT (Péroline)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de St Etienne
Résumé
La contraception définitive féminine (CDF), premier moyen de contraception dans le monde, est peu utilisée en France malgré son efficacité. L'objectif consiste à étudier les représentations des femmes sur la CDF. Une enquête qualitative a été menée par entretiens individuels semi-dirigés et analysés par thème, de novembre 2015 à avril 2016 auprès de quatorze femmes (Loire, France). La CDF mal connue des participantes non stérilisées leur semblait difficile à envisager car elle impliquait de faire le deuil de la maternité. Elles craignaient la chirurgie, l’anesthésie, la douleur, une atteinte de la féminité et le jugement de cette décision. Par contre, elles appréciaient sa fiabilité, la liberté qu’elle procurait et son caractère non hormonal. Elle était envisagée comme une contraception de dernière intention pour les femmes de plus de 40 ans ayant réalisé leur désir d’enfant, pour préserver la possibilité de maternité et en cas de nouvelle union. Les participantes stérilisées répondaient à ces critères sur l’importance du délai de réflexion. L’homme, généralement peu impliqué dans leur contraception, pourrait l’être un peu plus dans le choix de la CDF qui pour certaines relevait d’une décision de couple. La plupart estimaient que leurs partenaires ne seraient pas intéressés par la vasectomie. Ainsi, la CDF considérée par les femmes comme une contraception de dernier recours pour les femmes de plus de 40 ans déjà mère, faisait l’objet de craintes d’ordre médical et sociétal que les professionnels de santé pourrait contribuer à lever.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (27 p.) – Lieu de consultation : BU St-Etienne

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


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