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	Prise en charge de la pyélonéphrite aiguë de l’enfant aux urgences pédiatriques du CHU de Saint-Étienne : Traitement par l’Amikacine en monothérapie et monodose.
						2019					
					Santé
					
						Auteurs Physiques					
					- DELVAUX (Marion)
 
						Organismes Producteurs					
					
						Aucun organisme producteur					
				
						Organismes Commanditaires					
					- Université de St Etienne
 
						Résumé					
					
						La pyélonéphrite aigüe est une infection bactérienne fréquente en pédiatrie. Sa prise en charge n’est pas consensuelle et se modifie régulièrement au gré de l’évolution des résistances aux bactéries. Depuis 2012, les recommandations françaises évoquent la possibilité de traiter certaines pyélonéphrites par une monodose d’Amikacine en monothérapie en intraveineux puis un relais per os à 48h. L'objectif est d'évaluer l’efficacité et la tolérance de ce nouveau protocole mis en place dans notre centre depuis le 1er juillet 2013. Une étude quantitative rétrospective portant sur les enfants pris en charge a été menée aux urgences pédiatriques du CHU de Saint-Étienne pour pyélonéphrites aiguës. Leurs dossiers ont été repris et analysés sur la période d’août 2013 à mars 2016. L’objectif de l’étude était de décrire le taux de succès de ce protocole, se définissant comme une absence de reconsultation ou d’hospitalisation dans les 7 jours suivant l’administration de l’antibiotique. Les données d’efficacité et de tolérance, ainsi que les données épidémiologiques descriptives étaient les critères secondaires de jugement. L'étude a porté sur 377 enfants âgés de plus de 3 mois. Cent quatre-vingt-treize cas ont reçu le traitement par Amikacine en monothérapie et monodose, parmi eux 30 étaient hors protocole. Le taux de succès global était de 96.4 %. On a dénombré 7 cas d’échecs à ce nouveau protocole dont 2 qui étaient hors protocole. Escherichia coli était le germe majoritairement retrouvé dans 87.1 % des examens Cyto-bactériologiques des urines. Il existait une résistance au Cotrimozaxole dans 26.6 % des cas, aux céphalosporines de 3eme génération dans 2.1 % des cas et aucune à l’Amikacine. On retrouvait 2 cas de Beta lactamases à spectre étendu. Les résultats de cette étude nous incitent à poursuivre ce protocole de traitement qui semble validé et optimal. Néanmoins des axes d’amélioration sont à développer dans ce contexte d’antibiorésistance grandissante et d’épargnes antibiotiques telles que l’utilisation systématique de la CRP capillaire pour aide diagnostique, l’obtention d’un recueil des urines le plus adapté et fiables possible, et la réévaluation de l’antibiothérapie en relais oral.					
				
							Accès à l'étude						
					Thèse de médecine (30 p.) – Lieu de consultation : BU de St-Etienne