Pieros

Cette étude interrogeait les médecins sur leurs pratiques concernant la vaccination anti-HPV des garçons au moyen d'un auto-questionnaire préalablement testé et envoyé par courriel. La recommandation HAS 2019 a modifié les pratiques des médecins interrogés, 83% d'entre eux proposent la vaccination anti-HPV aux garçons. Leurs motivations étaient de protéger les femmes et les hommes des lésions précancéreuses et des cancers liés aux papillomavirus, de freiner la transmission du virus et d'augmenter l'immunité de groupe. L'absence d'automatisme et le manque de temps dédié à la prévention sont les principaux freins évoqués par les médecins généralistes qui ne proposent pas ce vaccin. La recommandation étant relativement récente, les médecins généralistes sont susceptibles de se familiariser davantage avec cette vaccination, et de proposer plus systématiquement ce vaccin aux garçons. Cela permettrait également de mesurer plus précisément l'impact réel de la vaccination. Ce type de travail pourrait être répété à l'avenir pour évaluer les changements dans les pratiques médicales et suivre l'évolution de la couverture vaccinale.