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Pratique du BCG chez l’enfant en médecine de ville dans le secteur d’Andrézieux-Bouthéon.

2008
Santé
Auteurs Physiques
  • SALIGNAT Estelle
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de St Etienne
Résumé
Une enquête rétrospective par questionnaire a été réalisée entre septembre 2006 et mai 2007 auprès de 29 médecins de ville, généralistes et pédiatres, ayant adressé 97 enfants à un médecin du Centre de PMI d'Andrézieux-Bouthéon pour la vaccination par BCG intradermique.En France, la politique vaccinale antituberculeuse a évolué en juillet 2007 vers une vaccination ciblée des enfants à risque élevé de tuberculose. Le BCG SSIR intradermique a remplacé la multipuncture (MONOVAXR). Cette étude vise à connaître les conséquences de ces changements sur la pratique des médecins de ville et l'incidence des effets indésirables.La moitié des médecins, 55 %, a du mal à cibler les enfants à risque. Depuis la levée de l'obligation vaccinale, aucun ne réalise le BCG intradermique, essentiellement à cause des effets indésirables (62 %), de la contention insuffisante de l'enfant (41 %) et d'une pratique insuffisante (31 %). 60 % des enfants n'ont présenté aucune réaction. Les suites vaccinales attendues étaient majoritaires : 22 écoulements, 16 inflammations, 2 ulcérations, 5 nodules, 2 adénopathies non suppurées et aucun abcès. Il y a eu deux effets secondaires anormaux : un nodule et une adénopathie supérieures à 1 cm. Une cicatrice était retrouvée dans 95 % des dossiers renseignés. Aucun traitement médicochirurgical n'a été nécessaire. La vie quotidienne de l'enfant n'a pas été perturbée dans 93 % des cas. 47 % des parents ont été satisfaits des conséquences vaccinales (14 % de mécontents et 39 % sans opinion).L'évolution de la stratégie vaccinale antituberculeuse a relativement bien été comprise par les médecins de ville. Ils sont cependant confrontés à de nouvelles difficultés concernant le ciblage des groupes à risque de tuberculose et une technique vaccinale non adaptée à leur pratique. Il apparaît donc important d'améliorer les informations apportées aux médecins. De même que le rôle des Centres de PMI et d'un vaccinateur expérimenté semble primordial.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (29. p) – Lieu de consultation : BUStEtienne

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


Pour compléter ces informations, n'hésitez pas à interroger également la partie Indicateurs et Répertoires