Pieros

La plupart des français souhaitent mourir à domicile, rendant alors la place du médecin généraliste centrale. Plusieurs études de la littérature se sont déjà intéressées au sujet de la fin de vie à domicile, mais aucune ne s'appliquant aux conditions d'exercice des médecins généraliste de zones sous-dotées, alors que ces zones couvrent 26% de notre territoire. L'objectif principal de cette étude était d'explorer différentes expériences de médecins généralistes des ZIP de la région Auvergne Rhône Alpes. Un travail qualitatif a été conduit, à travers la retranscription et le codage de 18 entretiens semi-dirigés. Une triangulation des données a été réalisée. Les médecins de ZIP vivent une relation particulière avec leurs patients, notamment parce qu'ils les connaissent bien. Concernant la fin de vie à domicile, elle est décrite protocolisée, humanisée et difficile à maintenir au domicile. Enfin, concernant l'influence de l'exercice en ZIP sur la fin de vie, certains aspects sont pensés similaires, alors que d'autres semblent différents. Il semble que le zonage devrait être généralisé à des professions ou entités supplémentaires. De plus, le lien ville-hôpital paraît important à exploiter pour aider davantage les médecins généralistes dans leurs prises en charge de fin de vie à domicile.