< Retour à la liste

Évaluation quantitative d’impact sur la santé (EQIS) de la pollution de l’air ambiant en région Auvergne-Rhône-Alpes, période 2016-2018.

2021
Santé
Auteurs Physiques
  • YVON (J.M.)
  • YVROUD (M.)
Organismes Producteurs
  • Santé publique France Auvergne-Rhône-Alpes
Résumé
La pollution atmosphérique constitue un enjeu environnemental majeur pour la santé, en France et dans le monde. De nombreuses études toxicologiques et épidémiologiques mettent en évidence les multiples effets néfastes de la pollution de l’air extérieur sur la santé. Une évaluation quantitative des impacts sur la santé de la pollution de l’air ambiant a été réalisée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes pour permettre aux acteurs locaux, en fournissant des résultats à différentes échelles géographiques, de mesurer les bénéfices potentiels de l’amélioration de la qualité de l’air sur la mortalité et différents indicateurs de santé sur leur territoire. Il s’agit de la première étude de ce type réalisée à l‘échelle d’une région en France.
Pour estimer l’exposition moyenne de la population à la pollution de l’air dans toutes les communes de la région, les concentrations en particules fines PM2,5, NO2 et ozone issues d’une modélisation à fine échelle (période 2016-2018) ont été reliées à des données de population.
L’étude montre que 7 % de la mortalité de la région est attribuable à l’exposition à long terme aux particules fines, polluant traceur de sources multiples, soit environ 4 300 décès par an.
Les résultats concernant la morbidité montrent que plus de 4 % des cancers du poumon, 6 % des accidents vasculaires cérébraux et 5 % des recours aux urgences pour asthme chez les enfants sont attribuables à l’exposition chronique aux particules fines. La part attribuable au NO2, polluant traceur du trafic routier, s’élève à un peu moins de 2 000 décès soit 3 % de mortalité annuelle et l’ozone serait responsable chaque année, chez les personnes âgées de 65 ans et plus, de 0,6 % des hospitalisations pour causes respiratoires et de l’ordre de 1 % des hospitalisations pour causes cardio-vasculaires. Ces résultats confirment l’impact important de la pollution de l’air ambiant pour la santé de la population de la région et tout l’intérêt de renforcer les actions d’amélioration de la qualité de l’air notamment au niveau local.
Accès à l'étude
*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


Pour compléter ces informations, n'hésitez pas à interroger également la partie Indicateurs et Répertoires