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Le syndrome génito-urinaire est un ensemble de symptômes dû à une carence en œstrogène lors de la ménopause ou à la suite d’un cancer hormono-dépendant. Les principaux symptômes sont : sécheresse vaginale, dyspareunie, dysurie, brûlures et prurit vaginal. Les contre-indications aux traitements hormonaux chez les patientes ayant un antécédent de cancer hormono-dépendant ont permis de développer des thérapeutiques alternatives, dont le laser. L’objectif de notre étude était d’évaluer la satisfaction des patientes traitées par laser concernant les différents symptômes du yndrome génito-urinaire et leur qualité de vie sexuelle. Il s’agissait d’une enquête de satisfaction prospective, monocentrique réalisée dans le service de gynécologie du CHU de Saint-Étienne. 42 patientes ont été suivies de juillet 2019 à mars 2020. Les données ont été recueillies par le biais d’un questionnaire de satisfaction, composé d’échelles visuelles analogiques (EVA) et du score Femal Sexual Distress Scale Revised (FSDS-R) remis avant le traitement par laser puis un mois après chacune des quatre séances. L’étude a montré une amélioration significative de 50 % du score FSDS-R à 4 mois ainsi qu’un gain de 6.7 points sur l’EVA des brûlures vaginales, 6.1 points sur la sécheresse vaginale, 3.9 points sur le prurit vaginal, 4.3 points sur les troubles urinaires et 5 points sur la qualité de vie sexuelle. Le laser fractionné CO2 est une alternative dans le traitement du syndrome génito-urinaire chez les femmes ménopausées ou aux antécédents de cancer hormonodépendant, permettant une amélioration significative de leur qualité de vie génitale.