< Retour à la liste
				 
				
					
				
					
						
				
				
								
					
														
				
				
				
					
				
								
					
														
				
                
				                			
				
					
				
				
					
						
					
				
                
               	
					
					
			
    
                    
            
	 
 
	Étude épidémiologique rétrospective descriptive des cas d’accidents de travail mortels dans la région Lyonnaise de 2000 à 2020, aspects généraux et toxicologiques.
						2022					
					Santé
					
						Auteurs Physiques					
					- POULIQUEN (G.M.)
						Organismes Producteurs					
					
						Aucun organisme producteur					
				
						Organismes Commanditaires					
					- Université de Lyon
						Résumé					
					
						Avec 733 victimes en 2019, les accidents de travail mortels en France représentent un nombre toujours trop important de décès chaque année. Dans un contexte de consommation importante de substances psycho-actives de tout type dans la population Française, de l'alcool aux benzodiazépines en passant par le cannabis. Peu de données sont actuellement disponibles sur les liens entre ces deux états de fait, en France comme dans la littérature internationale. Cette étude a consisté en une étude descriptive des cas d'accidents de travail mortels dans la région Lyonnaise de 2000 à 2020, avec un regard particulier sur la présence de substances psychoactives dans les prélèvements au moment du décès, à partir des données d'autopsie de l'Institut Médico-Légal de Lyon. Les caractéristiques générales des victimes, les causes de décès et les résultats toxicologiques sont été analysés en fonction de la catégorie socio-professionnelle et du secteur d'activité. 476 cas ont été rapportés, très majoritairement masculins, avec des décès principalement d'origine cardio-vasculaire (44%), suivi des accidents physiques (34%) notamment des chutes, puis des suicides (18%). 55 % étaient des ouvriers, avec comme secteurs majoritaires le BTP (23%) et le transport/entreposage (20%). 130 cas avaient des toxiques positifs, dont 75 à l'alcool, 33 au cannabis, 43 aux anxiolytiques sédatifs. La répartition des toxiques était différente en fonction des causes de la mort, mais aussi entre les différentes catégories socio-professionnelles et secteurs d'activité. Les questions de la prévention des dommages liés aux consommations de psychoactifs au travail sont d'autant plus d'actualité et d'importance dans un contexte d'évolutions législatives dans les pays occidentaux concernant le cannabis. La réduction de la mortalité au travail est un objectif de premier plan, et qui va nécessiter à l'avenir une recherche toujours plus exhaustive et précise afin de permettre des contre-mesures ciblées efficaces.					
				
							Accès à l'étude						
					 
				