Pieros

L'Union Régionale des Médecins Libéraux de Rhône-Alpes (URMLRA) a souhaité réaliser une étude auprès des étudiants en médecine en 3ème cycle (internat de médecine générale) afin de mieux connaître la manière dont ces futurs médecins appréhendent leur mission, leur positionnement dans le système de santé et dans la société en général et les conditions de leur exercice.L'étude a reposé sur une enquête par questionnaire réalisée dans les facultés de médecine de Lyon, Grenoble et St Etienne (677 étudiants) En conclusion, les principaux enseignements que l'on peut tirer de cette enquête prospective -et projective- auprès des futurs médecins généralistes confirment, si besoin en était, que des mutations très importantes sont à attendre dans l'exercice de la médecine générale.Ces mutations se situent à plusieurs niveaux : dans la manière d'équilibrer sa vie professionnelle et sa vie privée, dans la manière de travailler, dans son positionnement, dans le vécu de son rôle.De nouvelles manières de travailler sont considérées comme des évidences par les futursmédecins et les réticences relevées aujourd'hui s'estompent chez la génération à venir : le travail en réseau de soins, l'utilisation d'un dossier partagé, l'adoption de protocoles standards sont des pratiques qui n'occasionnent que peu de contestation.Une nouvelle dimension dans le rôle joué par le médecin généraliste commence à êtreacceptée (prise en compte des problématiques sociales, responsabilité économique ...).Par contre, comme leurs aînés, les futurs généralistes dressent le constat d'un statut dévalorisé du médecin généraliste.