Pieros

Le lien entre dépistage précoce des troubles du comportement alimentaire et pronostic favorable n’est plus à démontrer et les médecins généralistes sont les premiers professionnels de santé consultés. Cependant, le repérage en ambulatoire reste faible et les retards diagnostiques importants. L'objectif consiste à analyser les habitudes de dépistage des médecins généralistes des départements étudiés, repérer les difficultés rencontrées par les praticiens dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire et informer des solutions à disposition. Un questionnaire a été envoyé aux médecins généralistes exerçant en ambulatoire dans les départements de la Drôme, l’Ardèche et la Loire. Les comparaisons ont été réalisées avec un test de chi 2 ou de Fisher. La moitié des répondants dépistait moins d’un patient par an avec comme principales difficultés relevées des délais de prise en charge trop longs par les spécialistes, le manque de connaissance et de temps. Poser quelques questions de débrouillage aux patients de manière systématique au moins lors d’une consultation, l’intégration de cours universitaires sur l’alimentation et ses troubles pendant l’internat de médecine générale et le recours aux différentes aides existantes dont le centre référent de Saint-Étienne seraient des pistes pour une meilleure prise en charge des troubles du comportement alimentaire.