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Attentes des femmes victimes de violences conjugales envers leur médecin généraliste : étude AVIC-MG dans la Loire et le Rhône.

2021
Santé
Auteurs Physiques
  • BOUZON (Lina)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de St Etienne
Résumé
Les violences conjugales constituent un enjeu de santé publique majeur d’ampleur maintenant reconnue. Une femme sur dix en est victime. Le médecin généraliste a un rôle central dans la prise en charge et le repérage, recommandé par l’HAS depuis 2019. Malgré une prise de conscience, plusieurs études montrent l’insuffisance du repérage des violences conjugales. L’objectif principal de l’étude nationale AVIC-MG est d’évaluer si les femmes victimes de violences conjugales consultant dans les structures spécialisées souhaiteraient être questionnées sur ce sujet par leur médecin généraliste ; l’objectif secondaire est de décrire leur population et les caractéristiques de leur(s) consultation(s). Une étude descriptive transversale est conduite entre septembre 2019 et septembre 2020 dans les départements de la Loire et du Rhône, en partenariat avec les structures d’aides aux femmes victimes de violences conjugales et au moyen d’un auto-questionnaire de 13 questions. La population était les femmes majeures lisant et écrivant le français s’étant rendues dans ces associations. 8 associations ont participé à l’étude et 46 questionnaires ont été analysés. 70 % des femmes auraient souhaité que la question des violences conjugales soit abordée par le médecin généraliste et 77 % d’entre-elles pensent que c’est son rôle. Les violences conjugales ont été déclarées plurielles dans 89.13 % des cas, les violences psychiques (95.65 %) et physiques (82.61 %) étant les plus représentées. 93.48 % des participantes ont consulté au moins une fois leur médecin l’année précédant le remplissage. 59.52 % d’entre-elles ont parlé des violences conjugales en consultation et dans 19.05 % c’est le médecin qui a posé la question. Il les a orientées vers une association d’aide dans 6.67 % des cas. Les femmes victimes consultent les médecins généralistes et sont donc accessibles à un repérage des violences conjugales. Elles sont favorables à un questionnement par ces derniers et pensent qu’ils ont toute leur place pour les accompagner, sous condition qu’ils soient formés et à leur écoute.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (49 p.) – Lieu de consultation : BU de St-Etienne

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


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