Pieros

La responsabilité sociale des universités demande de former des professionnels compétents et comprend une évaluation des actions. Le contexte démographique médicale français montre un index de renouvellement insuffisant pour les médecins généralistes. L’arrêté du 21 avril 2017 a reformé le diplôme d’études spécialisées de médecine générale en instaurant deux nouvelle spécialités : urgence et gériatrie. L’objectif principal était de mesurer la proportion des étudiants issus du diplôme d’études spécialisées de médecine générale de Saint-Étienne entre 2014-2020 qui exerçait la médecine générale ambulatoire. Les objectifs secondaires étaient les autres activités, le lieu d’activité, l’activité de groupe et l’activité de maitre de stage des universités auprès de la faculté de Saint-Étienne. Étude observationnelle transversale rétrospective menée sur 520 étudiants qui ont soutenu leur thèse entre 2014 et 2020 à Saint-Étienne. Parmi ces 520 étudiants, 66.7 % exerçaient la médecine générale ambulatoire et 58.l % étaient installés. Parmi les 58 étudiants qui ont soutenu leur thèse en 2020, 8l % exerçaient la médecine générale. La médecine d’urgence et la gériatrie représentaient 48 % des 173 étudiants qui n’exerçaient pas la médecine générale ambulatoire. Près de 95 % des généralistes installés exerçaient en groupe. Plus de 8 installés sur 10 exerçaient dans la région Auvergne – Rhône-Alpes et 44 % dans la Loire. Parmi les étudiants installés dans la Loire 46.6 % avaient une activité de maître de stage des universités auprès de la faculté de Saint-Étienne. La proportion des étudiants stéphanois qui exerçaient la médecine générale ambulatoire a augmenté par rapport à la période 2004-2014, 66.7 % vs 58 %. La réforme du troisième cycle et la filiarisation des spécialités d’urgence et gériatrie ont probablement participé à cette augmentation. D’autre études de cohortes sont prévues afin de préciser ces résultats au niveau national. Ces données participent à l’évaluation du travail des facultés de médecine.