Pieros

L'inactivité physique est devenue le deuxième facteur de risque modifiable de maladie chronique dans nos sociétés occidentales. L'AP a montré son efficacité en prévention et traitement de nombreuses pathologies chroniques. La prescription d'AP, bien que permise depuis 2016, restait peu réalisée ces dernières années, notamment en lien avec un manque de connaissance des effecteurs d'une telle prescription. Avec l'avènement des maisons sport santé partout en France, et la création du DAPAP en région AuRA pour faciliter la prescription, nous avons souhaité faire un état des lieux des pratiques actuelles des médecins de la région. Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle descriptive réalisée à travers un questionnaire envoyé via l'URPS de la région AuRA. 272 réponses obtenues. 59% des médecins ne prescrivent pas d'AP, 83% ne connaissent pas le DAPAP, 69% ne connaissent aucun autre réseau. La majorité des médecins qui connaissant les réseaux les utilisent et prescrivent davantage d'AP. Les freins principaux sont la méconnaissance des réseaux et l'incompétence ressentie des médecins. Le faible niveau de prescription semble être surtout lié à un manque de connaissance des réseaux et un manque de compétence ressentie des médecins. Un travail d'information des médecins sur les maisons sport santé locales et leur fonctionnement semble important, tout comme un travail de formation des médecins à leur rôle dans cette prescription.