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	Usage non médical du protoxyde d’azote et mesures de prévention en France : étude auprès de la population étudiante en Santé de Lyon.
						2021					
					Santé
					
						Auteurs Physiques					
					- CHARLET (L.)
 
						Organismes Producteurs					
					
						Aucun organisme producteur					
				
						Organismes Commanditaires					
					- Université de Lyon
 
						Résumé					
					
						Le protoxyde d'azote est disponible en France pour un usage médical (le plus souvent en mélange équimolaire avec de l'oxygène) pour ses propriétés anesthésiques, analgésiques et anxiolytiques. Il est aussi disponible pour un usage non médical en gaz propulseur notamment utilisé dans les siphons à chantilly. Aujourd'hui, il est cependant également employé à des fins plus festives en tant que gaz hilarant. L'utilisation récréative croissante du protoxyde d'azote est un sujet de plus en plus visible dans la presse (journaux télévisés, articles de presse, etc), attestant d'un nombre d'usage en augmentation, confirmées par plusieurs données épidémiologiques. Face à cette situation, les agences sanitaires françaises déploient de nombreuses mesures de prévention et d'informations sur le sujet auprès des professionnels de santé ainsi qu'auprès du grand public. A l'aide d'un questionnaire envoyé aux étudiants en santé de Lyon pour connaitre leur consommation de protoxyde d'azote, nous avons pu dégager le facteur principal concourant à cette utilisation. En effet, le facteur social, via les soirées et les amis, est l'élément déclencheur premier de la consommation d'oxyde nitreux chez ces jeunes. La crise sanitaire actuelle liée au COVID-19 ayant freiné les festivités, la consommation n'a pas augmenté pendant cette période. Cependant l'usage chez les étudiants en santé ayant répondu à notre questionnaire reste occasionnel voire rare et la majorité d'entre eux a arrêté de consommer du protoxyde d'azote. Un certain nombre d'éléments sont à prendre en compte mais les connaissances qu'ils ont acquises pendant leurs études peuvent être un facteur protecteur. Des mesures de prévention et de formation, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, semblent donc primordiaux pour diminuer la consommation de drogues dont le protoxyde d'azote.					
				
							Accès à l'étude						
					Thèse de médecine (105p.) – Lieu de consultation : BU Lyon 1