< Retour à la liste
				 
				
					
				
					
						
				
				
								
					
														
				
				
				
					
														
				
				
				                			
				
					
				
				
					
						
					
						
				
                
               	
					
					
			
    
                    
            
	 
 
	Attentes des femmes victimes de violences conjugales envers leur médecin généraliste en Isère et Savoie
						2020					
					Santé
					
						Auteurs Physiques					
					- DESVIGNES (E.)
 
						Organismes Producteurs					
					- Université de Grenoble
 
						Résumé					
					
						Les violences conjugales (VC) touchent près d’une femme sur dix et entraînent le décès d’une femme tous les trois jours. En médecine générale, trois à quatre patientes sur dix en sont victimes. Les objectifs étaient de décrire les attentes des femmes victimes de VC envers leur médecin généraliste (MG), les caractéristiques des consultations et certains freins à l’abord des violences. Un recensement des structures d’aide à la prise en charge des victimes de VC en Isère et en Savoie était également effectué afin d’enrichir le site internet www.declicviolence.fr. 
Méthodes
l s’agissait d’une étude descriptive multicentrique transversale menée de novembre 2019 à avril 2020 en Isère et en Savoie. Elle s’inscrivait dans un travail national. Un auto-questionnaire était rempli par les femmes victimes de VC et consultant dans une association.
Résultats
Onze associations ont été recensées, sept associations ont participé et 28 questionnaires ont été recueillis. 93 % des femmes ont consulté leur MG dans les douze derniers mois, souvent pour des motifs psychologiques. Les VC étaient abordées par le MG seulement dans 21 % des cas. 92 % des femmes auraient aimé ou plutôt aimé que leur MG aborde la question des VC et 85 % pensaient que cela faisait partie du rôle du MG d’aborder la question des VC.
Discussion
Le dépistage plus systématique des VC par le MG semble pertinent, nécessitant un renforcement de la formation des médecins. Lors d’une prochaine étude, un recrutement au sein des services de médecine légale pourrait permettre d’obtenir un échantillon plus large de femmes victimes.
				Méthodes
l s’agissait d’une étude descriptive multicentrique transversale menée de novembre 2019 à avril 2020 en Isère et en Savoie. Elle s’inscrivait dans un travail national. Un auto-questionnaire était rempli par les femmes victimes de VC et consultant dans une association.
Résultats
Onze associations ont été recensées, sept associations ont participé et 28 questionnaires ont été recueillis. 93 % des femmes ont consulté leur MG dans les douze derniers mois, souvent pour des motifs psychologiques. Les VC étaient abordées par le MG seulement dans 21 % des cas. 92 % des femmes auraient aimé ou plutôt aimé que leur MG aborde la question des VC et 85 % pensaient que cela faisait partie du rôle du MG d’aborder la question des VC.
Discussion
Le dépistage plus systématique des VC par le MG semble pertinent, nécessitant un renforcement de la formation des médecins. Lors d’une prochaine étude, un recrutement au sein des services de médecine légale pourrait permettre d’obtenir un échantillon plus large de femmes victimes.
							Accès à l'étude						
					Thèse de médecine (63 p.)