Pieros

Actuellement, les effets bénéfiques de l’activité physique et les effets délétères de la sédentarité sur la santé sont bien connus. Les politiques en ont conscience et afin d’améliorer la qualité de vie des étudiants en santé, ils ont proposé en juillet 2019 la création d’une structure de ressources ayant pour objectif l’accès de tous les étudiants en santé aux activités culturelles et sportives. Afin de mesurer le chemin à parcourir pour faciliter cet accès à l’université de Saint-Étienne, il est pertinent de réaliser un état des lieux initial en mesurant l’activité physique et la sédentarité des étudiants en santé stéphanois. Entre mai et septembre 2018, les étudiants en santé stéphanois ont été invités à évaluer leur niveau d’activité physique et de sédentarité via un questionnaire en ligne. L’activité physique était mesurée en MET-h/semaine et la sédentarité en heure/jour. Sur les 2 512 étudiants, 508 ont répondu au questionnaire. La durée moyenne quotidienne de sédentarité était de 11 heures et 03 minutes. La durée moyenne d’activité physique était de 5.68 MET-h/semaine. Une différence significative était retrouvée entre les niveaux d’activité physique et de sédentarité des étudiants en PACES comparés aux étudiants des promotions suivantes. Aussi, les étudiants en santé étaient significativement plus sédentaires et moins actifs que les étudiants des autres campus de l’université de Saint-Étienne. L’inactivité physique et la sédentarité représentent le quotidien des étudiants en médecine stéphanois et ce, principalement durant la première année. Il serait intéressant dans un premier temps de cibler les principaux facteurs expliquant ce mode de vie. Puis dans l’intérêt de chacun, de chercher à modifier ces comportements délétères pour la santé des futurs médecins.