Pieros

Étudier une nouvelle stratégie de prise en charge ambulatoire de la cure de prolapsus voie basse par pose d’implants prothétiques afin d’identifier les facteurs de risque d’échec de la procédure et le taux de satisfaction des patientes. Cette étude observationnelle rétrospective a eu lieu au CHU de Saint-Étienne. Toutes les patientes ayant bénéficié d’une cure de prolapsus par pose de prothèse synthétique réalisée entre janvier 2016 et avril 2019 en ambulatoire ont été incluses dans l’étude. Un recueil exhaustif des données a été réalisé et l’ensemble des patientes ont été recontactées pour une enquête de satisfaction. Au total, 67 patientes ont répondu aux critères d’inclusion. Parmi les 61 patientes restantes, seulement 6 d’entre elles (10 %) ont nécessité une conversion d’hospitalisation dont 5 pour rétention aiguë d’urine et une pour saignement abondant. Leur satisfaction était de 87 % et 87 % la recommanderai à une amie. Une prise en charge anesthésique optimale était corrélée à plus de succès de l’ambulatoire (p=0.02) et une meilleure satisfaction des patientes (p=0.001). Cette étude montre la faisabilité technique et la sécurité de la chirurgie du prolapsus vaginal par renfort prothétique au cours d’une hospitalisation en ambulatoire. La réussite d’un parcours rapide en milieu de chirurgie ambulatoire repose sur une bonne sélection des patientes, une planification des passages au bloc opératoire adéquate ainsi qu’une optimisation des protocoles d’anesthésie. La prévention des échecs à l’ambulatoire se justifie pour des raisons médicales et économiques tout en respectant la qualité et la sécurité des patientes.